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Tous les textes, sauf indication contraire: © Jean Robert Bourdage 2012 - 2019

8.3.11

lettre que j'avais écrit à une amie chère et que j'ai finalement perdue de vue

Lorsque nos routes se croisent à l’occasion
Nos mots deviennent soupirs
Conversation pour la forme

N’avons-nous vraiment plus rien à nous dire?
Ne sommes-nous plus, l’un pour l’autre, apprivoisés?

Mais puisque je pars, et toi tu restes
Puisque nos yeux se sont déjà quittés

J’aimerais te dire

De toi je garde un sourire, une étreinte, un baiser
Et même si ces mots sonnent comme un adieu
Il ne faudrait pas confondre
C’est une page qui se tourne
Et non un livre que l’on range

Avant