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Tous les textes, sauf indication contraire: © Jean Robert Bourdage 2012 - 2019

25.4.11

Fuck you, Freud.

J'ai récemment fait une recherche google sur une actrice de la télé américaine que j'aimais bien et que je ne retrouvais plus nulle part.

Quelques nuits plus tard, je me suis mis à rêver à elle. Nous flirtions abondemment, et comme nous étions dans un endroit public, la foule n'était pas vraiment d'accord, particulièrement lorsque certaines vieilles flammes font partie de la foule et que la jeune actrice a 29 ans et moi 45.

C'est alors qu'elle m'entraîne, me tirant par la main, dans une ruelle. Elle ouvre une porte, c'est une cage d'escalier éclairée au néon et nous arrivons au sous sol. Ce sont deux salles de classe, les deux portes sont ouvertes, l'une des classes est remplie d'étudiants asiatiques, l'autre est sombre et inoccupée. Je m'assieds donc sur une chaise à roulettes qui traînait dans le corridor, et la jeune actrice vient s'asseoir sur moi, et nous faisons glisser la chaise dans la salle de cour, tout en nous embrassant avec passion. Tout est merveilleux jusqu'à ce que je m'aperçois, que si la salle est sombre, c'est parce qu'on y projète un document audio visuel, et que maintenant une cinquantaine de jeunes asiatiques me regardent, perturbés. Je me tourne vers la jeune actrice, mais ce n'est plus une jeune actrice, c'est mon chat, oui oui, mon chat dans la vraie vie.

Je la ramasse d'une main et je me tourne vers la salle de classe en disant très fort «Ah! la voici enfin, je la cherchais partout!» et je suis parti. Et je me suis réveillé, plutôt perplexe.

Avant